Conférence sur le thème: Considérations relatives à la nouvelle poésie tunisienne de langue française donnée par le Professeur Samir Marzouki,le 14 février 2024

Le Département des Lettres de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït al-Hikma, a organisé, le mercredi 14 février 2024, au Palais de l’Académie, une conférence sur le thème « Considérations relatives à la nouvelle poésie tunisienne de langue française ».
La conférence a été donnée par le Pr Samir Marzouki, membre de l’Académie et professeur agrégé en Littérature et Civilisation française (Université de La Manouba).
L’académicien Pr Mohamed Kameleddine Gaha, a modéré la rencontre durant laquelle le conférencier a condensé dans un panorama, remontant aux cinquante dernières années, la poésie tunisienne de langue française qu’il estime « âgée » de cent vingt ans.
Cette poésie a été initiée à la fin XIXème siècle, sous le Protectorat français, par Mustapha Kourda avec son poème « Ma Tunisie », publié dans La Revue tunisienne en 1895.
Marquée par l’exotisme ou le mimétisme, la poésie tunisienne francophone se poursuivit avec les élèves de l’Ecole française tels que Salah Farhat et Salah Al-Itri. Elle connut une phase plus indépendante dans les années 1950, notamment avec Abdelwaheb Bouhdiba, Abdelmajid Tlatli ou encore Claude Benady.
Mais selon Le Pr Marzouki, la poésie tunisienne de langue française n’accéda à sa véritable originalité qu’avec les poèmes de Salah Garmadi. Pourtant, la poésie des cinquante dernières années n’a pas été imprégnée par ses poèmes, iconoclastes dans leurs formes comme dans leurs thèmes. Cette poésie s’est, par contre, diversifiée à partir des années 1970 à un point tel qu’il semble difficile de la synthétiser. Cette difficulté réside, également, dans l’évolution personnelle des poètes.
Le Pr Samir Marzouki est revenu sur la pléthore de recueils francophones en Tunisie et en déduit qu’il y a un besoin de s’exprimer par la poésie et, particulièrement, par la poésie en langue française. Il fait, toutefois, part de son regret quant à ce qu’il a qualifié de « climat délétère » de la critique. Il a souligné la défaillance de la critique littéraire, dans les milieux médiatiques et universitaires. Or, l’œuvre se nourrit de la critique de par le rôle important qu’elle joue.

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